Bac 2022 (12 mai 2022): Trajectoire d'une balle de golf
Exercice corrigé - Spécialité maths, terminale générale
Partie A : études de deux fonctions
On considère les deux fonctions et définies sur l'intervalle par:
On admet que les fonctions et sont dérivables et on note et leurs fonctions dérivées respectives.
Partie B : trajectoires d'une balle de golf
Pour frapper la balle, un joueur de golf utilise un instrument appelé « club» de golf.
On souhaite exploiter les fonctions et étudiées en Partie A pour modéliser de deux façons différentes la trajectoire d'une balle de golf. On suppose que le terrain est parfaitement plat.
On admettra ici que est la valeur qui annule la fonction et une approximation de la valeur qui annule la fonction .
On donne ci-dessous les représentations graphiques de et sur l'intervalle [0 ; 13,7].
Pour représentant la distance horizontale parcourue par la balle en dizaine de yards après la frappe, (avec ), (ou selon le modèle) représente la hauteur correspondante de la balle par rapport au sol, en dizaine de yards (1 yard correspond à environ mètre).
On appelle « angle de décollage » de la balle, l'angle entre l'axe des abscisses et la tangente à la courbe ( ou selon le modèle) en son point d'abscisse . Une mesure de l'angle de décollage de la balle est un nombre réel tel que est égal au coefficient directeur de cette tangente.
De même, on appelle « angle d'atterrissage » de la balle, l'angle entre l'axe des abscisses et la tangente à la courbe ( ou selon le modèle) en son point d'abscisse . Une mesure de l'angle d'atterrissage de la balle est un nombre réel tel que est égal à l'opposé du coefficient directeur de cette tangente.
Tous les angles sont mesurés en degré.
Partie C : interrogation des modèles
À partir d'un grand nombre d'observations des performances de joueurs professionnels, on a obtenu les résultats moyens suivants:
Quel modèle, parmi les deux étudiés précédemment, semble le plus adapté pour décrire la frappe de la balle par un joueur professionnel ? La réponse sera justifiée. Partie A : études de deux fonctions
On considère les deux fonctions et définies sur l'intervalle par:
On admet que les fonctions et sont dérivables et on note et leurs fonctions dérivées respectives.
Partie B : trajectoires d'une balle de golf
Pour frapper la balle, un joueur de golf utilise un instrument appelé « club» de golf.
On souhaite exploiter les fonctions et étudiées en Partie A pour modéliser de deux façons différentes la trajectoire d'une balle de golf. On suppose que le terrain est parfaitement plat.
On admettra ici que est la valeur qui annule la fonction et une approximation de la valeur qui annule la fonction .
On donne ci-dessous les représentations graphiques de et sur l'intervalle [0 ; 13,7].
Pour représentant la distance horizontale parcourue par la balle en dizaine de yards après la frappe, (avec ), (ou selon le modèle) représente la hauteur correspondante de la balle par rapport au sol, en dizaine de yards (1 yard correspond à environ mètre).
On appelle « angle de décollage » de la balle, l'angle entre l'axe des abscisses et la tangente à la courbe ( ou selon le modèle) en son point d'abscisse . Une mesure de l'angle de décollage de la balle est un nombre réel tel que est égal au coefficient directeur de cette tangente.
De même, on appelle « angle d'atterrissage » de la balle, l'angle entre l'axe des abscisses et la tangente à la courbe ( ou selon le modèle) en son point d'abscisse . Une mesure de l'angle d'atterrissage de la balle est un nombre réel tel que est égal à l'opposé du coefficient directeur de cette tangente.
Tous les angles sont mesurés en degré.
Partie C : interrogation des modèles
À partir d'un grand nombre d'observations des performances de joueurs professionnels, on a obtenu les résultats moyens suivants:
Quel modèle, parmi les deux étudiés précédemment, semble le plus adapté pour décrire la frappe de la balle par un joueur professionnel ? La réponse sera justifiée.
On considère les deux fonctions et définies sur l'intervalle par:
On admet que les fonctions et sont dérivables et on note et leurs fonctions dérivées respectives.
- On donne le tableau de variations complet de la fonction sur l'intervalle .
- Justifier la limite de en .
- Justifier les variations de la fonction .
- Résoudre l'équation .
-
- Déterminer la limite de en .
- Démontrer que, pour tout réel appartenant à on a : .
- Étudier les variations de la fonction et dresser son tableau de variations sur .
Préciser une valeur approchée à près du maximum de . - Montrer que l'équation admet une unique solution non nulle et déterminer, à près, une valeur approchée de cette solution.
Partie B : trajectoires d'une balle de golf
Pour frapper la balle, un joueur de golf utilise un instrument appelé « club» de golf.
On souhaite exploiter les fonctions et étudiées en Partie A pour modéliser de deux façons différentes la trajectoire d'une balle de golf. On suppose que le terrain est parfaitement plat.
On admettra ici que est la valeur qui annule la fonction et une approximation de la valeur qui annule la fonction .
On donne ci-dessous les représentations graphiques de et sur l'intervalle [0 ; 13,7].
Pour représentant la distance horizontale parcourue par la balle en dizaine de yards après la frappe, (avec ), (ou selon le modèle) représente la hauteur correspondante de la balle par rapport au sol, en dizaine de yards (1 yard correspond à environ mètre).
On appelle « angle de décollage » de la balle, l'angle entre l'axe des abscisses et la tangente à la courbe ( ou selon le modèle) en son point d'abscisse . Une mesure de l'angle de décollage de la balle est un nombre réel tel que est égal au coefficient directeur de cette tangente.
De même, on appelle « angle d'atterrissage » de la balle, l'angle entre l'axe des abscisses et la tangente à la courbe ( ou selon le modèle) en son point d'abscisse . Une mesure de l'angle d'atterrissage de la balle est un nombre réel tel que est égal à l'opposé du coefficient directeur de cette tangente.
Tous les angles sont mesurés en degré.
- Première modélisation : on rappelle qu'ici, l'unité étant la dizaine de yards, représente la distance horizontale parcourue par la balle après la frappe et la hauteur correspondante de la balle.
Selon ce modèle :- Quelle est la hauteur maximale, en yard, atteinte par la balle au cours de sa trajectoire ?
- Vérifier que .
- Donner une mesure en degré de l'angle de décollage de la balle, arrondie au dixième. (On pourra éventuellement utiliser le tableau ci-dessous).
- Quelle propriété graphique de la courbe permet de justifier que les angles de décollage et d'atterrissage de la balle sont égaux ?
- Seconde modélisation : on rappelle qu'ici, l'unité étant la dizaine de yards, représente la distance horizontale parcourue par la balle après la frappe et la hauteur correspondante de la balle.
Selon ce modèle :
- Quelle est la hauteur maximale, en yard, atteinte par la balle au cours de sa trajectoire ? On précise que et .
- Donner une mesure en degré de l'angle de décollage de la balle, arrondie au dixième. (On pourra éventuellement utiliser le tableau ci-dessous).
- Justifier que est une valeur approchée, arrondie à l'unité près, d'une mesure en degré de l'angle d'atterrissage de la balle.
Tableau : extrait d'une feuille de calcul donnant une mesure en degré d'un angle quand on connait sa tangente :
Partie C : interrogation des modèles
À partir d'un grand nombre d'observations des performances de joueurs professionnels, on a obtenu les résultats moyens suivants:
Quel modèle, parmi les deux étudiés précédemment, semble le plus adapté pour décrire la frappe de la balle par un joueur professionnel ? La réponse sera justifiée. Partie A : études de deux fonctions
On considère les deux fonctions et définies sur l'intervalle par:
On admet que les fonctions et sont dérivables et on note et leurs fonctions dérivées respectives.
- On donne le tableau de variations complet de la fonction sur l'intervalle .
- Justifier la limite de en .
- Justifier les variations de la fonction .
- Résoudre l'équation .
-
- Déterminer la limite de en .
- Démontrer que, pour tout réel appartenant à on a : .
- Étudier les variations de la fonction et dresser son tableau de variations sur .
Préciser une valeur approchée à près du maximum de . - Montrer que l'équation admet une unique solution non nulle et déterminer, à près, une valeur approchée de cette solution.
Partie B : trajectoires d'une balle de golf
Pour frapper la balle, un joueur de golf utilise un instrument appelé « club» de golf.
On souhaite exploiter les fonctions et étudiées en Partie A pour modéliser de deux façons différentes la trajectoire d'une balle de golf. On suppose que le terrain est parfaitement plat.
On admettra ici que est la valeur qui annule la fonction et une approximation de la valeur qui annule la fonction .
On donne ci-dessous les représentations graphiques de et sur l'intervalle [0 ; 13,7].
Pour représentant la distance horizontale parcourue par la balle en dizaine de yards après la frappe, (avec ), (ou selon le modèle) représente la hauteur correspondante de la balle par rapport au sol, en dizaine de yards (1 yard correspond à environ mètre).
On appelle « angle de décollage » de la balle, l'angle entre l'axe des abscisses et la tangente à la courbe ( ou selon le modèle) en son point d'abscisse . Une mesure de l'angle de décollage de la balle est un nombre réel tel que est égal au coefficient directeur de cette tangente.
De même, on appelle « angle d'atterrissage » de la balle, l'angle entre l'axe des abscisses et la tangente à la courbe ( ou selon le modèle) en son point d'abscisse . Une mesure de l'angle d'atterrissage de la balle est un nombre réel tel que est égal à l'opposé du coefficient directeur de cette tangente.
Tous les angles sont mesurés en degré.
- Première modélisation : on rappelle qu'ici, l'unité étant la dizaine de yards, représente la distance horizontale parcourue par la balle après la frappe et la hauteur correspondante de la balle.
Selon ce modèle :- Quelle est la hauteur maximale, en yard, atteinte par la balle au cours de sa trajectoire ?
- Vérifier que .
- Donner une mesure en degré de l'angle de décollage de la balle, arrondie au dixième. (On pourra éventuellement utiliser le tableau ci-dessous).
- Quelle propriété graphique de la courbe permet de justifier que les angles de décollage et d'atterrissage de la balle sont égaux ?
- Seconde modélisation : on rappelle qu'ici, l'unité étant la dizaine de yards, représente la distance horizontale parcourue par la balle après la frappe et la hauteur correspondante de la balle.
Selon ce modèle :
- Quelle est la hauteur maximale, en yard, atteinte par la balle au cours de sa trajectoire ? On précise que et .
- Donner une mesure en degré de l'angle de décollage de la balle, arrondie au dixième. (On pourra éventuellement utiliser le tableau ci-dessous).
- Justifier que est une valeur approchée, arrondie à l'unité près, d'une mesure en degré de l'angle d'atterrissage de la balle.
Tableau : extrait d'une feuille de calcul donnant une mesure en degré d'un angle quand on connait sa tangente :
Partie C : interrogation des modèles
À partir d'un grand nombre d'observations des performances de joueurs professionnels, on a obtenu les résultats moyens suivants:
Quel modèle, parmi les deux étudiés précédemment, semble le plus adapté pour décrire la frappe de la balle par un joueur professionnel ? La réponse sera justifiée.
Correction
Partie A : études de deux fonctions
Partie B : trajectoires d'une balle de golf
Partie C : interrogation des modèles
Les angles de décollage et d'atterissage sont très clairement différents, et le modèle parabolique de la fonction n'est donc clairement pas adapté.
La hauteur maximale est aussi mieux approchée par le second modèle.
Parmi les deux modèles étudiés, le modèle fourni par la fonction semble donc le plus adapté.
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Partie A : études de deux fonctions
-
- On a, pour tout ,
avec
et
d'où, par produit, la limite
- On a d'où le tableau de signes et de variations
- On a
- On a, pour tout ,
-
- On a
et
et donc, par produit,
et donc aussi,
- On a avec
et
et donc
.
On obtient donc , soit pour tout ,
- On obtient alors le tableau de signes et de variations:
On trouve comme valeur maximale
- on a pour tout , et donc l'équation n'admet aucune soltuion.
Sur , la fonction est continue (car même dérivable), strictement décroissante avec et .
Ainsi, d'après le théorème des valeurs intermédiaires, ou théorème de la bijection, l'équation admet une unique solution sur .
Finalement, l'équation admet une unique solution sur , c'est-à-dire une unique solution non nulle.
Avec la calculatrice, par balayage ou dichotomie par exemple, on trouve comme valeur approchée de cette solution .
- On a
Partie B : trajectoires d'une balle de golf
- Première modélisation : on rappelle qu'ici, l'unité étant la dizaine de yards, représente la distance horizontale parcourue par la balle après la frappe et la hauteur correspondante de la balle.
Selon ce modèle :- On a vu que le maximum de est soit une hauteur maximale de 28,15 yards.
- On a ,
d'où .
- est le coefficient directeur de la tangente à la courbe de en 0,
c'est-à-dire justement au décollage.
On a donc et donc, d'après le tableau donné dans l'énoncé, .
- La courbe est une parabole. En particulier, elle est symétrique par rapport à la droite , abscisse de son sommet. Les points de décollage et d'atterissage sont symétriques eux aussi par rapport à cette droite, et il en est donc de même des angles que forment les tangentes à la courbes en ces deux points, c'est-à-dire que les angles de décollage et d'atterrissage de la balle sont égaux.
- Seconde modélisation
- D'après ce modèle, la hauteur maximale est
soit 29,8 yard. On précise que et . - soit, d'après le tableau foruni, .
- De même pour l'angle d'atterissage, soit soit, arrondie à l'unité près, environ 62 degrés.
- D'après ce modèle, la hauteur maximale est
Partie C : interrogation des modèles
Les angles de décollage et d'atterissage sont très clairement différents, et le modèle parabolique de la fonction n'est donc clairement pas adapté.
La hauteur maximale est aussi mieux approchée par le second modèle.
Parmi les deux modèles étudiés, le modèle fourni par la fonction semble donc le plus adapté.
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