suivant:
Emission, transmission sur un canal bruité, réception, filtrage et détection d'un message
Le problème est alors de pouvoir détecter parmi ce signal de fond, le signal contenant le message de l'emetteur.
La détection directe sur ce signal bruité produit des erreurs.
On filtre le signal reçu, avec un filtre adapté au signal envoyé.
On observe, après filtrage, non seulement une atténuation du bruit parasite, mais aussi, et cela et tout aussi important et intéressant, une mise en valeur du signal utile.
L'amplitude du signal utile, celui que l'on cherche à détecter, est amplifiée, ce qui facilite d'autant plus la détection et la reconstruction du message émis.
Une seule erreur persiste au final, après filtrage, soit un taux d'erreur de 5 %.
Le filtrage a permis de diviser par 5 le nombre d'erreurs lors de la détection du message dans le signal bruité reçu.
Pour de nombreuses applications, cette erreur est encore de trops. Par exemple, une seule erreur dans un programme exécutable, même si celui-ci comporte quelques milliers de lignes de code, le rendra totalement inopérant.
Pour certaines applications, où l'on souhaite pouvoir établir une communication fiable, il va falloir être conscient dès le début que la présence d'erreurs de transmission est un fait incontournable.
La théorie des codes correcteurs d'erreurs a été développée justement à cette fin. Une introduction et quelques exemples de tels codes sont sur cette page.